La police judiciaire de la préfecture de police de Fès est en train de réinstruire une affaire rocambolesque qui remonte à fin octobre dernier afin d’élucider ses vrais tenants et aboutissants.
Ce 23 octobre 007, une personne âgée originaire de la localité de Tahla, dans les environs de Fès, était admise dans une clinique privée de la capitale spirituelle suite à une fracture du bassin.
Programmée pour une intervention chirurgicale le même jour à 15 h 30, la malheureuse patiente fut l’objet d’un kidnapping en règle.
Selon les déclarations du propriétaire de la clinique objet de la tentative de détournement de personne physique, une demi-heure avant l’opération de la patiente, un groupe de quatre personnes étrangères à la clinique firent irruption dans l’enceinte de celle-ci.
Il s’agissait d’un ambulancier, d’un chauffeur, d’un médecin féminin, conjointe d’un chirurgien traumatologue de la place, et d’un prétendu agent de sécurité d’un centre hospitalier.
Deux membres du groupe ont alors essayé de détourner l’attention du chirurgien de la clinique et de son personnel présent en se présentant en tant qu’agents de l’ordre venant pour s’enquérir de l’état de santé d’un confrère hospitalisé.
Entre-temps, la femme-médecin s’est introduite dans la chambre de la malade fracturée et tenta de contraindre celle-ci à quitter ladite clinique pour aller se faire opérer dans une autre clinique, en l’occurrence celle du mari.
Selon la même version corroborée par le récit des proches de la malade, ces derniers s’opposèrent au transfert de leur parente.
L’altercation qui s’ensuivit engendra un grand vacarme et désordre au sein de la clinique, ce qui provoqua la fuite des assaillants.
Une plainte fut alors déposée par la direction de la clinique auprès des instances judiciaires et du Conseil de l’Ordre régional des médecins de Fès. L’affaire en instruction vient ainsi « enrichir » le dossier de la guerre sourde des courtiers en tous genres au service de certaines cliniques de la cité des Ouléma.
Source: lopinion,maroc